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"CPI : AU COEUR D’UN ÉCOSYSTÈME ORIENTÉ TRANSFORMATION DIGITALE"

Nous avons le plaisir de vous présenter un extrait du numéro 180 du magazine Informations Entreprise, au sein duquel notre équipe a eu le plaisir d'être interrogée concernant le rôle de la propriété intellectuelle dans la transformation digitale des entreprises.


Informations Entreprise : Pourquoi avoir articulé votre cabinet autour d’une approche multi-spécialiste ?

Olivier Nicolle : Le prisme du cabinet IPON GLOBAL est le résultat d’une vie entière passée dans le secteur de la Propriété Industrielle (PI). Ingénieur brevets depuis 1985, j’ai exercé une pratique libérale dans des cabinets de propriété industrielle français de renom tels que Brevatome (1985-1986), Netter (associé 1986-2001), BDSA (2001- 2013), et Santarelli (2003- 2006). Dans un second temps, je suis devenu responsable du service brevets d’Alcatel-Lucent à Paris ; c’est ici que j’ai commencé à me constituer un véritable réseau au niveau international, en Europe, mais aussi en Asie et aux États-Unis, gardant en outre des amitiés sincères résistant à la dispersion géographique et aux affres des affaires. Fort de plus de 30 ans d’expérience en cabinet et en entreprise, j’ai ainsi été amené tout au long de ma carrière à traiter des dossiers dans un large éventail de domaines et pour tous types de clients.


Parallèlement, j’exerce des activités de formation et d’enseignement. Je suis formateur à l’INPI pour l’examen d’obtention du Certificat d’Assistant Brevets et correcteur à l’ASPI dans le cadre de l’Examen de qualification au Brevet Européen. J’enseigne également au sein du DJCE de la Faculté de Droit de Montpellier. Outre le fait de me permettre, après 30 années d’exercice dans ce domaine, de pouvoir transmettre mon expérience aux nouvelles générations, ces activités connexes ont également une influence majeure sur ma pratique du métier de Conseil en Propriété Industrielle. En effet, elles m’imposent une perpétuelle remise en question de mes connaissances juridiques et techniques et me permettent d’être constamment à jour des dernières évolutions dans le secteur de la PI.


I.E : Votre expérience conditionne donc l’ADN du cabinet IPON GLOBAL… pour autant, qu’en est-il en pratique ?

Olivier Nicolle : Je suis Conseil en Propriété Industrielle et Mandataire Européen qualifié à la fois en brevets et marques. Nous avons donc structuré notre organisation autour de deux équipes complémentaires. Une équipe d’ingénieurs, orchestrée par Thomas Croise, qui offre son savoir-faire concernant les innovations techniques - et une équipe de juristes, menée par Théo Perrone, qui apporte son expertise concernant les différentes problématiques relatives aux droits des marques, dessins et modèles et droits d’auteur. Cette complémentarité permet ainsi à notre cabinet d’accompagner tous types de clients de manière complète au regard de tous les aspects de la propriété intellectuelle. Nous sommes donc en mesure de mettre en œuvre pour chaque client une stratégie de protection, défense et valorisation de leurs innovations technologiques (brevets), de leurs signes distinctifs (marques, dessins & modèles) ou de leurs créations (droits d’auteurs) en France et à l’étranger, tout ceci inscrit dans une stratégie de protection globale au service du client. De plus, tous les membres d’IPON GLOBAL sont amenés à travailler de concert sur chacun des dossiers clients, ce qui permet au cabinet d’analyser et de répondre à chaque besoin en capitalisant sur une expertise tant juridique que technique.


I.E : Un effectif trié sur le volet, spécialisé dans la transformation digitale ?

Olivier Nicolle : Effectivement, notre spécificité se concentre autour de la transformation digitale, avec des clients comme DAVRON, CIRCET, NANO CORP, EFFICIENT IP, SPS, MONTHABOR, AIRMONT, ZEENDOC, ECOSYS GROUP, XAALYS ou encore METROLAB… Cependant, nous sommes amenés à travailler sur des dossiers très variés. A titre d’exemple, nous travaillons également avec des fonds d’investissements qui nous mandatent afin de réaliser des audits de PI d’entreprises qu’ils soutiennent. Cela a d’ailleurs été le cas très récemment où nous avons réalisé un audit de propriété intellectuelle d’une entreprise spécialisée dans la caractérisation des matériaux à l’échelle nanométrique.


I.E : Car vous l’indiquiez en début d’interview, c’est aussi et surtout le réseau d’IPON GLOBAL qui fait sa valeur ajoutée ?

Olivier Nicolle : Totalement ! Grâce à mon expérience, nous profitons d’un réseau d’envergure, que ce soit au niveau national ou international. Nous travaillons régulièrement en complémentarité avec des cabinets d’avocats lors d’actions judiciaires. A titre d’exemple, nous travaillons actuellement sur une action en contrefaçon engagée par un Patent Troll à l’encontre d’un grand équipementier télécom. De plus, nous avons également fait le choix depuis plusieurs années de nouer un partenariat informel avec plusieurs professionnels du secteur afin de proposer une offre de services diversifiée. Parmi ces professionnels se regroupent des entreprises spécialisées en traduction et légalisation de documents, en stratégie de marque ainsi qu’en conception, design, et prototypage de produit.


Dans ce sens, je suis d’ailleurs en train de mettre en place une alliance avec 3 autres cabinets de CPI ayant des expertises techniques (biotechnologie, mécanique de pointe) et juridiques complémentaires (marques, droit d’auteur) avec IPON GLOBAL ici, le but est de conserver voire renforcer notre indépendance tout en rayonnant encore davantage à l’étranger. Mais plus encore, l’idée est aussi de pouvoir mettre en commun nos savoirs faire… une logique qui s’étend d’ailleurs jusqu’à nos clients ! En effet, certains d’entre eux sont parfois en quête d’une expertise particulière, ciblée ; et bien à travers notre approche, nous les faisons se rencontrer afin que chaque membre du réseau puisse profiter de notre écosystème !


Témoignage d'un de nos clients spécialisé dans la transformation digitale : DAVRON TRANSLATIONS

Extrait paru dans Informations Entreprise N° 180 Septembre / Octobre/Novembre 2021.

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